Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chine en stock
Chine en stock
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 5 286
25 septembre 2014

Bonjour, monsieur Confucius

Magasin d'encens.

Le temps ce matin est revenu au ciel voilé. Notre programme prévoit la visite du Temple de Confucius, mais avant, nous faisons un tour par les magasins d’encens et de bouddhas qui font face au Temple des lamas, tout proche du Temple de Confucius. Juxtaposés, ils proposent plus ou moins les mêmes produits, certains sont plus chics que d’autres surtout quand il s’agit de bijoux en pierres. Le kitsch est aussi très présent.

Entrée du Temple de Confucius.

Statue de Confucius en jade.

Temple de Confucius.
 
Pour la première fois, nous faisons une visite tranquille. Il y a peu de monde au Temple de Confucius qui se compose d’une salle principale entourée d’une douve où les poissons rouges se sont multipliés. Devant, des stèles gigantesques reposant sur des chimères au rictus féroce sont protégées par des constructions en bois.

Une des nombreuses stèles à l'extérieur.

Une galerie d’exposition retrace la vie de ce philosophe-pilier de la pensée chinoise. Ici aussi, nous assistons à un spectacle de danse. Les couleurs sont très travaillées, les gestes harmonieux.

_PAY6789 (Copier)

Salle des stèles au temple de Confucius.

Avant de rejoindre le collège impérial, nous traversons une salle où sont conservées 189 stèles sur lesquelles sont gravées 630.000 caractères décrivant les enseignements de Confucius dans tous les domaines. Là aussi, une galerie d’exposition explique le fonctionnement de l’enseignement au temps de Confucius.

Entrée du collège impérial.

_PAY6835 (Copier)

Nous avons mérité notre déjeuner. Ce sera végétarien en face du Temple. La carte laisse dubitatif. Toutes les saveurs sont présentes sans un morceau de viande ou de poisson.

Hutong où vivent des gens.

Faut-il parler de venelle dans le hutong ?

Rassasiés, nous traversons le hutong tout proche où vivent 80 familles avec 4 à 5 membres par famille. Le linge pend dans la ruelle (les pantalons de bébés sont une découverte : ils sont ouverts en bas…), les vélos y sont garés, l’enchevêtrement des compteurs électriques est la preuve du nombre d’habitations que l’on ne soupçonne pas au premier abord. Ce hutong a, bien sûr, été colonisé par les boutiques, mais il a aussi gardé une partie de son authenticité. Nous allons ensuite voir un autre hutong, plus célèbre. Bien que ce ne soit pas loin, nous prenons un taxi. Comprenez : ce n’est pas tout à fait à côté.

Visiteurs dans un hutong commercial.
 
Cette fois, ce sont des milliers de magasins qui ont pris possession du hutong. Tout est moderne, souvent branché, parfois chic et de temps à autre décalé. Tape à l’œil aussi. Vous pensez que les Chinois de nourrissent de riz ? Détrompez-vous ! Ici, ils avalent yogourt, glaces, bonbons préparés devant le chaland et mojitos. On y trouve aussi des magasins où tout est à 15 euros. Des coques d'iPhone 6 sont disponibles alors que ce modèle n'est pas encore commercialisé en Chine. Mais il l’est à Hong Kong où les gens n’hésitent pas à se rendre pour y faire du shopping. On croise toutes sortes de personnes, et même un chien dont la queue a été teinte en roux. Nous trouverons les mêmes chaussures à 20 et 120 euros, et des magasins faisant partie de chaînes ont parfois plusieurs enseignes dans la même rue.

Commerces modernes et saveurs exotiques dans un hutong commercial.
 
Nous sortons de ce lieu inimaginable sans avoir fait de folies (une monte rose Hello Kitty pour une petite-fille à 15 yuans), un miracle. Et nous reprenons un taxi, en dépit de l’heure qui nous promet des embouteillages, pour aller dîner dans le quartier où travaille notre hôte français. Une demi-heure nous suffit. Il faut dire que Yunxuan connaît Pékin comme quelqu’un qui y a travaillé dix ans et qu’elle indique au chauffeur un itinéraire qui nous permet d’éviter les grosses artères. Comme souvent, le restaurant où nous nous rendons dispose de tables rondes avec un plateau tournant au milieu. Chaque serveur est équipé d’un boîtier pour enregistrer les commandes.

Certains convives fêtent un anniversaire, d’autres sont venus avec leurs collègues de travail et portent des toasts en guise de motivation. Les plats sont beaucoup trop abondants, et rien que la vue de ce qui s’accumule sur la table suffit à nous rassasier. Ce soir, la nourriture piquante est mise de côté. On crie (on crie vraiment, sinon on serait inaudible) « fuyue » pour appeler le serveur, et ce n’est pas mal vu de l’interpeller ainsi. Souvent rugueux entre eux, les Chinois n’hésitent cependant pas à nous laisser leur place dans le bus ou le métro. Pour la politesse dans les lieux publics, nous en reparlerons.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité